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Digestibilité des aliments et rejet

La pisciculture, comme tous les élevages, pollue le milieu. La pollution au sens restreint correspond à la décharge de cadavres, de produits de traitements, d’aliments non consommés, de déjections fécales et d’excrétions. Nous nous limiterons à ces trois dernières composantes.


Gaspillage d’aliments

La difficulté majeure que rencontrent les pisciculteurs pour alimenter leurs animaux est l’ajustement de la ration aux besoins. Compte tenu de la difficulté d’observation des poissons, il est beaucoup plus difficile que dans les élevages terrestres de connaître l’effectif présent ou le poids moyen et de suivre le comportement alimentaire.
Des variations brusques et inexpliquées d’appétit compliquent encore souvent le problème. Par suite de ces difficultés, beaucoup d’éleveurs nourrissent en excès, ne pouvant se rendre compte de leur erreur qu’au moment de la capture des poissons.


Pour limiter ce type de gaspillage, les fabricants disposent de plusieurs armes : ils peuvent faire en sorte que leurs aliments soient mieux acceptés, plus appétibles. Pour cela un choix judicieux des matières premières s’impose, sachant que le caractère attractant des matières premières varie selon les espèces.


Le procédé technologique de fabrication joue aussi un rôle majeur : quand les granulés sont trop durs, ils sont mal acceptés par certaines espèces, quand ils sont trop friables, une part non négligeable peut être répandue sur l’eau sans être ingérée ou être rejetée au travers des ouïes.
Des granulés flottants, dont il est facile de vérifier la consommation, ont également été mis au point dans le but de faciliter le contrôle de l’ingestion.
Ces précautions demeurent cependant peu efficaces si on ne distribue pas de justes rations, ce qui suppose connaissance à la fois des besoins des poissons et des caractéristiques des régimes.


Pollution par les rejets fécaux et urinaires

Les rejets les plus nocifs pour l’environnement sont les substances organiques en suspension et les déchets azotés ou phosphorés solubles.
Les substances organiques en suspension proviennent des composants non digérés, et principalement des amidons crus et des composés cellulosiques ou fibres. La cuisson-extrusion, comparée au pressage, améliore également la digestibilité des amidons.
Dans la pratique les aliments peu polluants sont généralement extrudés, toujours appauvris en produits végétaux et enrichis en produits animaux globalement plus digestibles.
L’azote dissous provient à la fois de l’urine et des excrétions branchiales et des protéines fécales qui sont rapidement transformées par les bactéries aquatiques. Pour réduire les rejets fécaux, il n’existe qu’un moyen, augmenter la digestibilité de l’azote, c’est-à-dire choisir des sources de protéines très digestibles.
Les farines de poisson constituent la principale source de protéines digestibles et leur qualité a encore été améliorée par les fabricants, qui ont optimisé les moyens de séchage. Les farines LT (Low temperature) constituent de nos jours les meilleurs produits disponibles de ce point de vue. Pour minimiser la part d’azote excrétée par les reins et les branchies, c’est à dire digérée mais utilisée à des fins énergétiques et non retenue sous forme de protéines corporelles, plusieurs voies sont possibles.
On peut chercher à améliorer la valeur biologique par optimisation de l’équilibre des acides aminés essentiels (et les farines de poisson sont, à ce point de vue aussi, excellentes); on peut aussi augmenter l’apport énergétique, ou encore réduire la ration jusqu’à une valeur limite.
C’est pourquoi, dans le cas des salmonidés du moins, les aliments dits peu polluants sont relativement pauvres en protéines, très bien équilibrés, mais riches, voire très riches en huile (quelquefois plus de 30%). Ils doivent être rationnés de façon stricte sous peine de perdre leur intérêt « antipollution » et surtout d’entraîner un engraissement excessif de la chair. Notons que ces aliments très concentrés permettent aussi d’obtenir d’excellents indices de consommation.
Les rejets phosphorés sont une autre source de détérioration du milieu par la fertilisation inopportune qu’ils provoquent.
L’apport alimentaire est presque toujours en large excès, du moins quand on a recours aux farines animales.


On réduit les rejets phosphorés, comme les rejets azotés, en augmentant les huiles au détriment des farines de poisson et en choisissant des farines spéciales pauvres en cendres.
Le recours à des ingrédients végétaux bien plus pauvres en phosphore est encore difficile.





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